Covid-19 : Fort ralentissement économique mondial (+0,8%) et récession pour la France (-1,3%) en 2020
23/03/2020
Le monde traverse actuellement une crise économique et sanitaire d’un genre nouveau, qui met l’ensemble des entreprises sous une intense pression. Entre interruption de l’activité, perturbation des échanges commerciaux et mesures de confinement, l’économie internationale est chahutée. De quoi pousser Euler Hermes, le leader mondial de l’assurance-crédit, à revoir son scénario macroéconomique pour l’année 2020.
Au sommaire de cette nouvelle étude :
- En 2020, la croissance économique mondiale n’atteindra que +0,8% (+2,5% en 2019). Avant l’épidémie de Covid-19, Euler Hermes anticipait déjà un ralentissement économique international, mais d’une envergure bien moindre. L’épidémie actuelle vient largement renforcer cette tendance. Comment l’expliquer ?
- L’épidémie de Covid-19 chahute fortement les échanges internationaux. Selon Euler Hermes, chaque trimestre de perturbation de l’activité internationale coûtera au commerce mondial 722 Mds USD, principalement du fait des mesures de confinement et des restrictions frontalières mises en place par l’UE et les Etats-Unis.
- En cette période inédite, les gouvernements et les banques centrales sont contraints d’adopter des mesures de soutien tout aussi inédites. Seront-elles efficaces ? Aideront-elles les pays à ne pas tomber dans la récession, ou permettront-elles simplement de limiter la casse ?
- Après 1 semaine de confinement et d’activité tournant au ralenti, qu’espérer pour l’économie française en 2020 ? Selon Euler Hermes, la France connaîtra la récession économique cette année, avec une croissance du PIB de -1,3% (+1,3% en 2019). Comment se place la France par rapport à ses voisins européens, et face à la moyenne de l’UE ? Comment expliquer un tel impact de l’épidémie de Covid-19 sur l’économie tricolore ?
- La crise économique et sanitaire actuelle laissera-t-elle des traces durables ? Faut-il craindre une nouvelle récession l’année prochaine, ou un rebond est-il envisageable, en France comme dans le monde ? Suite à ce choc d’un genre nouveau, les investisseurs, les entreprises et les ménages changeront-ils de comportement à l’avenir, vers plus de prudence ?